L’IMPERIALISME AMERICAIN DANS LE MONDE

Un commentaire de ma part fait à cause du mauvais comportement de la politique Américain vis à vis de l'humanité et de mon pays Le Congo Démocratique en partculie


          Les États-Unis d’Amérique sont l'une des puissances les plus impérialistes de la planète. Malgré leurs prétentions de justice, d’égalité et de liberté, ils exploitent d’une manière honteuse les pays du monde (Amérique latine, Asie, Afrique, et autres pays du monde) qui ne sont aujourd’hui que des fournisseurs de matières premières : Et aujourd’hui il se fait que pour une population plus nombreuse que l’Amérique du Nord, consomme 32% de moins de calories par jour que les État Unis d’Amérique. Et il faut savoir aussi que le taux  de mortalité infantile, dû à la malnutrition de ces enfants est de huit fois supérieures.
         Partout dans le monde, les Américains s'affairent minutieusement à écraser toutes idées populaires de constituer des mouvements de travailleurs fondés sur la solidarité. Seuls sont encouragés et entretenus les gouvernements qui répondent adéquatement aux intérêts économiques états-unis.
Mais le gouvernement des États-Unis ne peut réussir à poursuivre cette politique étrangère qu'en dupant sa propre population. Il le fait avec la complicité des médias, par l'usage systématique d'un double langage. En effet, durant la période d'après-guerre, le gouvernement américain, par le biais de la CIA, aurait comploté dans plusieurs pays pauvres d'Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et une partie de l’Europe pour favoriser des dictatures militaires et éviter les élections démocratiques des partis « nationalistes », qui favorisaient la mise en place d'une production d’accès sur les besoins domestiques du pays. Les dictatures militaires en place favorisaient donc évidement les multinationales intéressées à profiter d'une main-d’œuvre peu chère et docile, qui deviendrait entièrement dépendante de ses entreprises

         En effet, Il est évident de dire que, devant cet état de choses, des mouvements révolutionnaires et nationalistes se sont insurgés contre la domination des États-Unis. En 1952, la Bolivie fut le premier état d’Amérique latine à se donner un gouvernement à tendance révolutionnaire. Un processus d’agitation gagne aussitôt dans les quinze années suivantes tout le continent, et s’ensuit des actes de répressions appuyés par les Américains qui étouffent toutes aspirations populaires entre 1965 et 1975.
    Pour protéger leurs intérêts, les États-Unis établissent alors des gouvernements pro-américains, souvent autoritaires, et vont même jusqu’à renverser des dirigeants politiques légitimes qui voulaient effectuer des transformations socio-économiques profondes pour leurs peuples. Salvador Allende, président du Chili de 1970 à 1973, en est le meilleur rappel. Il fut renversé et assassiné par le groupe de général Pinochet qui instaura une dictature violente et très conservatrice avec l’aide des services secrets américains. Par contre, quelques états ont pu échapper à la dissuasion des américains", pour établir des régimes collectivistes en vue d’une redistribution plus équitable de la richesse. Mais les blocus prévisibles, érigés par les États-Unis par la suite, ont isolés ces peuples "rebelles " et ont déstabilisés les économies nationales avec l’objectif de rendre ces gouvernements plus vacillants et donc plus vulnérables à d’éventuels changements politiques plus conformes aux intérêts 


         américains. Tel est le cas  : Cuba en 1959 et le Nicaragua en 1984, la RDC (sous le règne de L. D. Kabila), la Libye, Irak, Iran et beaucoup d’autres petit pays du monde en sont des exmples.
         En fait, la cause de tous ces maux réside dans la politique impérialiste du gouvernement américain envers ces peuples. Les multinationales et les dirigeants politiques américains, dont ces derniers semblent être tout simplement l’arme des grandes compagnies contre ces pays, ne font et ne veulent rien entreprendre pour changer la situation. Et pourquoi? Parce que les multinationales américaines, qui ne recherchent que le bénéfice monétaire de leur pays, ne se soucient guère de la qualité de la vie des habitants, et c’est même dans ce contexte de pauvreté qu’elles retirent le plus de profit : en maintenant ces pays dans une situation économique dramatique et en ne diversifiant que très peu les exportations de ceux-ci, ces compagnies imposent leurs prix et les salaires à verser aux travailleurs locaux qui vivent pitoyablement. Notons les cas suivants : le Chili, dont 87% des exportations sont des métaux et des produits minéraux; l’Équateur, avec 91% de ses exportations qui se concentrent dans les produits alimentaires : le café, le sucre, les bananes, le cacao, le poisson, etc.  La croyance populaire veut que ces pays soient riches, mais la réalité est toute autre. En fait, ils regorgent de richesses naturelles, mais celles-ci sont exportées en masse vers l’Amérique du Nord. Par exemple l’Argentine, où 81% des exportations sont des produits agricoles et se dirigent vers les États-Unis. Pourtant, des organismes non gouvernementaux affirment que les besoins fondamentaux de près du tiers des familles locales ne sont pas satisfaits. Le Guatemala est dans la même situation, en destinant 88% de ses exportations annuelles de bœufs vers les États-Unis, tandis que 75% de sa population souffre de la faim. On pourrait multiplier les cas de nations entières emprisonnées dans la sous-alimentation par l’exploitation abusive de leurs ressources naturelles par des intérêts étrangers. Ce drame est même la cause de chute de production de certain pays tel que les pays arabes, la RDC qui aujourd’hui est déchirée à cause d’une guerre injuste que soutienne les soit disant pays le plus libre et le plus juste  du monde. A cause aussi de cette politique impérialiste, ils arrivent même à nier la souffrance des pays dans lesquels ils seraient la base principale même de cette pauvreté. Tel est le cas de la République Démocratique du Congo. D'aucuns se rappellent les déclarations choquantes du Secrétaire d'Etat américain, M. Colin POWEL lors de sa récente tournée en Afrique, quand il s'était rendu entre autres au Mali, en Afrique du Sud, au Kenya et en Ouganda, et pendant que les congolais s'étaient mobilisés pour faire entendre au monde entier à travers M. POWEL qu'il est temps de condamner formellement et sans équivoque l'invasion de la RD. du Congo, le génocide perpétré contre son peuple et le pillage systématique de ses ressources naturelles par ses voisins Rwandais, Ougandais et Burundais et exiger le retrait de ces derniers du territoire congolais et bien entendu l'institution d'un tribunal international pour juger tous les auteurs de ce génocide.

 

A Kampala, M. Colin POWEL, en réponse aux vœux exprimés par les congolais qui réclamait que justice soit faite, avait déclaré en substance: "Plutôt que de se mettre à compter le nombre de morts et pointer du doigt tel ou tel autre pays (...) autant se concentrer à faire avancer le processus...". Ce fut un coup dur pour les congolais, decus et humiliés. Il ne valait pas la peine de parler de 3.000.000 de morts pour C. POWEL.
Aujourd'hui, le Mayi Mayi retourne la même réaction à Son Excellence M. le Secrétaire d'Etat, en disant: "Plutôt que les américains se mettent à discourir autour du nombre des victimes et à pointer du doigt tel ou tel autre groupe "terroriste", autant se concentrer à revoir profondément la façon dont ils se comportent vis-à-vis du monde, vis-à-vis des faibles, des sans voix".
         Bref, c'est toute la politique extérieure américaine et son comportement au sein des Nations Unies qu'il faut revoir. Sans cela, le Dieu de la justice rendra lui-même la justice aux justes.

         Pour clore, nous souhaiterions à ce que cette politique impérialiste Américaine soit revue sinon nous risquerons de revivre une autre guerre mondiale ou même l’extermination de la race humaine par elle-même. Hier, ils ont vu le sang des autres coulé, ils se sont en passé aujourd‘hui c’est eux qui en payent et qui en souffrent. La situation du 11-Septembre devra leur porter conseil, au cas contraire il arrivera des jours où tout le monde et surtout les nationalistes du monde dirons ceci pour terminer : "Si c'est vraiment Usaman  Ben Laden qui est derrière les actes posés hier aux USA, c'est que monde a besoin d'autre encore" si cela pourrait contribuer au changement de la politique américaine à l'égard de leurs pays et du monde  en général.
 

« Christian Kazadi »
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